Points positifs et moteurs de croissance
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Le secteur de l’assurance dans les pays du GCC devrait rester sur une trajectoire « stable » pour les 12 à 18 mois à venir, grâce à la forte croissance économique et à une diversification accrue de leurs économies non‑pétrolières.
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L’expansion des grands projets d’infrastructure, du tourisme, de la construction et de la fabrication dans des pays comme les Saudi Arabia et les United Arab Emirates va stimuler la demande pour des produits d’assurance : dommages, responsabilité, santé, vie, spécialités.
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Le segment non‑vie (« non‑life ») représente plus de 80 % des primes dans cette région ; ce segment va bénéficier de la montée en charge des travaux de diversification économique.
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L’élargissement des régimes d’assurance obligatoire (par exemple pour la santé, l’automobile, les travailleurs, etc.) ainsi qu’une meilleure sensibilisation des consommateurs sont vus comme des leviers de développement supplémentaires.
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Globalement, les perspectives d’underwriting profit (bénéfice technique) pour les assureurs dans la région sont jugées positives pour le reste de 2025 et jusqu’en 2026.
⚠️ Risques et défis à surveiller
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Même si la croissance des primes est attendue, la rentabilité reste hétérogène : les grands assureurs bien capitalisés devraient capter la majorité des gains, tandis que les assureurs de taille moyenne ou petite pourraient souffrir.
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Les pressions viennent de plusieurs côtés : concurrence accrue sur les prix, hausse des coûts de réassurance, investissements technologiques accrus, exigences réglementaires renforcées.
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Une exposition élevée à des actifs plus risqués (actions locales, immobilier) dans les portefeuilles d’assurance du GCC crée une vulnérabilité aux chocs macroéconomiques ou géopolitiques.
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Dans certains marchés, les fonds propres ou les amortisseurs de capital peuvent être mis sous tension, particulièrement pour les acteurs plus modestes ou moins diversifiés.
🎯 Implications pour les acteurs du secteur
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Les grandes compagnies d’assurance du GCC ont une fenêtre favorable pour élargir leur périmètre produit et renforcer leur position concurrentielle aujourd’hui.
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Les compagnies plus petites doivent envisager des stratégies de consolidation, d’alliance, ou d’augmentation de capital pour rester compétitives.
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Les régulateurs de la région pourraient accélérer les exigences en capital et en solvabilité, poussant à un nettoyage du secteur ou à des fusions.
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Pour les investisseurs, le secteur de l’assurance au GCC apparaît comme une classe d’actifs à potentiel de croissance, mais avec une prime de risque à prendre en compte (risque géopolitique, risque de marché, etc.).

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