En août 2025, des manifestants pro-palestiniens ont vandalisé le siège du New York Times à New York pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une couverture biaisée de la famine à Gaza. Ils reprochent au journal d’atténuer la responsabilité d’Israël dans cette crise humanitaire et d’effacer certains faits essentiels.
Une photo très médiatisée montrant un enfant affamé de Gaza a suscité une forte émotion. Cependant, le New York Times a dû publier une correction, expliquant que cet enfant souffrait en réalité de conditions médicales graves préexistantes, ce qui a atténué l’impact du reportage initial et alimenté la polémique.
Par ailleurs, des documents internes ont révélé que le journal demandait à ses journalistes d’éviter certains mots jugés trop polémiques, comme « génocide » ou « nettoyage ethnique », ce qui a renforcé les accusations de partialité.
Ces éléments, ajoutés à une analyse qui montre un usage très différencié de termes forts selon les victimes israéliennes ou palestiniennes, ont provoqué un vif débat sur la responsabilité du New York Times dans la représentation du conflit.
Des collectifs d’activistes ont organisé des protestations symboliques et des actions de sensibilisation pour exiger un traitement plus équilibré et humain du drame à Gaza.
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