Meta fait face à une vive controverse en Europe concernant son projet d'utiliser les données des utilisateurs de Facebook et Instagram pour entraîner ses modèles d'intelligence artificielle (IA), notamment son modèle LLaMA. Ce projet, initialement prévu pour entrer en vigueur le 26 juin 2025, a été suspendu à la suite de multiples plaintes déposées par l'organisation autrichienne de défense de la vie privée NOYB (None of Your Business), dirigée par Max Schrems .
⚖️ Les points de friction
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Base légale contestée : Meta invoque l'« intérêt légitime » pour justifier l'utilisation des données publiques des utilisateurs européens. Cependant, le RGPD exige généralement un consentement explicite (opt-in) pour le traitement de données sensibles, et la Cour de justice de l'UE a déjà rejeté par le passé des arguments similaires avancés par Meta dans le cadre de la publicité ciblée .
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Processus d'opposition critiqué : Bien que Meta ait envoyé plus de 2 milliards de notifications aux utilisateurs européens pour les informer de ces changements, le processus pour refuser l'utilisation de ses données est jugé complexe et peu transparent. Les utilisateurs doivent remplir un formulaire d'opposition, et Meta se réserve le droit d'accepter ou non cette demande .
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Portée des données concernées : Le projet de Meta inclut l'utilisation de contenus publics tels que les publications, commentaires, photos et légendes partagés depuis 2007, à l'exception des messages privés et des données des mineurs. Toutefois, NOYB souligne que même les personnes sans compte Meta pourraient être affectées si elles apparaissent dans des contenus publics
🛑 Suspension temporaire
Face à la pression des régulateurs, notamment de la Commission irlandaise de protection des données (DPC), Meta a suspendu temporairement ses plans en Europe. La DPC a exprimé des préoccupations concernant la conformité de Meta avec le RGPD, en particulier en ce qui concerne le consentement des utilisateurs .
🔍 Enjeux plus larges
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de tensions entre les géants de la technologie et les régulateurs européens sur l'utilisation des données personnelles pour l'entraînement des IA. D'autres entreprises, comme Google et OpenAI, ont également été critiquées pour des pratiques similaires.
📌 Conclusion
La tentative de Meta d'utiliser les données des utilisateurs européens pour entraîner ses modèles d'IA soulève des questions fondamentales sur la protection de la vie privée, le consentement et la transparence. Alors que l'IA devient de plus en plus intégrée dans nos vies quotidiennes, la manière dont les entreprises collectent et utili
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